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critique de Hagure yuusha no Estetica
critique :
Hagure Yuusha, ou quand le héro badass rentre à la maison avec sa récompense.
Avec ses maids tueuses lancées à la poursuite d’un type sans pudeur qui transporte une fille nue et inconsciente dans un sac et son absence de censure Hagure Yuusha m’a personnellement accroché dès les deux premiers épisodes qui posent les bases de ce que sera la série. Celle-ci démarre un peu comme une saison 2 puisque le héros est sensé avoir déjà vaincu un roi démon et maitrisé ses pouvoirs.
La série elle-même à de nombreuses qualités et quelques défauts :
- Sa première qualité est le héros en lui-même, très charismatique Akatsuki cumule certains poncifs du genre tout en allant à l’encontre des autres pour finalement sortir du carcan habituel. Au premier abord notre héros semble sur de lui et de sa force, arrogant à l’extrême, pervers et voyeur, mais surtout il n’est pas coincé et passif et ça ça change tout ! Pas de longue montée en puissance pour Akatuski, pas de mantra idiot sur un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Il use et abuse de sa force déjà colossale, pelote et déshabille pour son plaisir et le notre, en gros il sème le chaos dans l’école de surdoué en magie où il atterrit après son retour sur terre. Mais notre heu… héros (puisque c’est son titre…) cache derrière cette insouciance un sombre passé et un rapport au père qui semble difficile. Malgré sa main baladeuse et ces facéties Akatsuki cherche en parallèle à ce faire des amis et à aider Miu, l’autre personnage centrale, à s’intégrer. Un personnage à multiple facette qui ne laisse pas indifférent.
Ce qui pose le premier souci de la série, la personnalité forte et exubérante du héros laisse peu de place aux membres de son groupe pour s’exprimer, surtout Miu, la trop gentille fille du roi démon vaincu dont on attendait plus que ce basic rôle de potiche et qui oublie bien vite qu’Akatsuki à tué son père. A coté on trouve une vaste galerie de personnages stéréotypés à commencé par les deux derniers membres du quatuor centrale. Une lesbienne en chaleur sans profondeur et la jeune fille kawai de service à peine pubère et mal dans sa peau qui trouve en Akatsuki un grand frère compréhensif, à noter tout de même que les sentiment de la « petite sœur » d’adoption n’évolueront pas en amour pour son onii-chan ce qui est pourtant une glissade courante du genre. D’ailleurs si Hagure Yuusha est très ecchi il n’est pas vraiment harem puisque seul deux jeunes filles sur la demi-douzaine présente semble en pincer pour le héros, son coté brutal qui les fait fuir sans doute.
Coté perso masculins nous avons Kaidou l’énigmatique amis du héros tout en sourire et en sous entendu et puis le chef du conseil étudiant, qu’Akatsuki à choisie comme rival et qu’il ne cesse de provoquer. Le conseil étudiant, prônant le calme et l’ordre étant antagoniste à notre chaotique héros cela va s’en dire. Ajoutons à cela heureusement un autre méchant bien mégalo persuadé d’œuvrer pour le bien et qui se révélera plein de surprise et une reine de l’autre monde peut être éprise du héros. Pour le reste les perso sont secondaires et classiques au possible. En même temps 12 épisodes c’est drôlement court pour intégrer une telle pléthore de personnages et les développer.
- Les combats et la magie m’on beaucoup fait penser à du fairy tail, on y retrouve les mêmes cercles de pouvoir colorés et le coté un peu expéditif d’une action pourtant joliment coloré et animé lorsqu’elle se donne la peine de se montrer car les combats ne sont finalement pas très nombreux.
- Pour le dessin chacun est juge mais les perso changent de tenues à plusieurs reprises chose rare pour un animé de 12 épisodes, à noter cependant l’absence de censure et le coté très chaud et délicieusement pervers de plusieurs scènes. Il parait que c’est à la mode de cracher sur l’ecchi, pourtant l’été 2012 aura était généreux de ce coté la, le manga revient à ses fondamentaux à savoir baston et nichon et le public se plaint mais regarde avec avidité, aller comprendre…
- Une bande sons et des effets très agréables surtout lors d’usage de magie, openning et ending entrainant, que dire de plus, que demander de plus ?
- Scénar et background : Hagure Yuusha mélange fantastique pur jus donjon et dragon avec du manga scolaire et semble un peu basique à première vue, pourtant avec deux mondes qui interfèrent, des organisations politiques et des royaumes rivaux sur chacun d’eux et une école/prison pour contrôler les jeunes mages revenus d’outre-terre, il possède indéniablement un univers riche et complexe que l’on survole bien trop rapidement en 12 épisodes. Le manque de détaille est très frustrant d’autant plus que diverses histoires débutent et se croisent sans vraiment avancer comme si tout cela n’était qu’une conclusion aux précédentes aventures d’Akki (que nous n’avons pas vu) et un synopsis pour les suivantes. Un coté « entre deux » un peu fouillis qui pourrait en rebuter certain si une seconde saison ne vient pas nous éclairer car beaucoup de questions sont posées et restent sans réponse. Finalement le seul vrai défaut de la série c’est bien son format trop cours pour tout ce que le studio veux faire tenir dedans.
En conclusion vous l’aurez deviné j’ai beaucoup apprécié Hagure Yûsha no Estetica qui est presque entièrement porté par son héros badass. Un héros enfin différent des autres ça n’a pas de prix ! Mais un animé qui reste proche de la sainte trinité baston/fasntastique/ecchi c’est très bon aussi. C’est du pur plaisir un peu brainless assumé pour ceux qui n’ont pas peur d’avouer leur vice. En espérant que la saison 2 ne tardera pas !8/10
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