critique :

Taisho Yakyuu Musume est le genre de série qui passe souvent inaperçue aux yeux des "occidentaux", comme les japonais nous appellent si bien. La série traite un domaine assez connu au Japon et aux États-Unis ; le baseball, un sport très apprécié là-bas. Cet anime a deux particularités qui le distinguent des autres séries traitant ce sujet : la première est historique car la série se déroule au début du siècle (en 1925), et la deuxième particularité est que l’on ne suit pas une équipe composée de garçons mais de filles.

C'est dans une époque où la domination politico-sociale des hommes sur les femmes est très présente, que l'histoire prend place, et où l’équipe de baseball féminin se forme afin de montrer que les femmes peuvent faire aussi bien que les hommes dans n’importe quel domaine. Bien que l’histoire soit simple et sans prétention, on peut lui reprocher quelques longueurs dans certains épisodes. Mais malgré cela on se prend à apprécier l’évolution de cette équipe qui au fil des épisodes fera preuve de persévérance, de motivation et d’originalité pour progresser.

Du côté de la réalisation de Taisho Yakyuu Musume, l’animation ne souffre d’aucun défaut majeur et illustre bien l’époque de l’anime par un ton très clair et mélangé. Classiques et discrètes, les musiques passent très bien aux oreilles et on ne leur demande pas plus pour ce genre de série. J’ai d’ailleurs eu un petit coup de cœur pour le clip musical de fin.

Originale par son thème, cette série vous fera sourire et passer de bon moment loin de tout cet amas d’animes vus et revus.

résumé : En 1925, pendant la modernisation du Japon (Ere Taishou), une jeune fille vexée de s’entendre dire que les femmes devraient rester à la maison décide de créer une équipe de baseball féminine dans son école. Akiko Ogasawara demande alors à Koume Suzukawa de l’aider dans cette tâche. Mais elles se heurtent vite à la réalité : Le baseball est un sport rude, dans lequel on se blesse rapidement. Et apparemment, ce n’est pas du goût de certaines filles… D’autant que Koume va devoir faire face à son père, fervent partisan de l’ère Meiji.