critique :

Une histoire pleine de charme et de joie de vivre malgré son thème, voire grâce à son thème, et merveilleusement servie par des personnages pittoresques mais originaux à la fois, un humour audacieux mais ni noir ni niais, un scénario souvent surprenant et des character designs très réussis... Loin des poncifs lourdauds à la Love Story et consorts, Hanbun no Tsuki ga Noboru Sora brille par son optimisme et son message d'amour du privilège de la vie, de la préciosité éternelle de chaque instant et de l'inhumanité de la solitude devant la mort : évitant les sempiternelles morales faciles et bon enfant, cette courte série envoûte par sa simplicité et son courage, son humanité enfin. Un bref voyage dans l'antichambre de la Mort d'où on ne revient pas intact mais juste un peu plus fort : on aimerait en voir plus souvent des comme ça...

résumé : Yuuichi Ezaki, 17 ans, hospitalisé à cause d'une hépatite aiguë, brave sans cesse l'autorité de son infirmière Akiko Tanizuki en faisant de courtes fugues hors de l'hôpital. Cette dernière finit par le barricader dans sa chambre avec un banc mais elle accepte de le laisser sortir si Yuuichi devient l'ami de Rika Akiba, une jeune fille de son âge au caractère insupportable car atteinte d'une grave maladie cardiaque et peut-être condamnée. Un premier amour dans un endroit où certains vivent leur derniers instants : ensemble, Yuuichi et Rika essaieront de tromper la grande faucheuse en transformant ce lieu morbide et ennuyeux...