• critique :

    Alors, que dire de cet animé... Et bien personnellement, il m'a pas mal plût. L'histoire n'est pas transcendante d'originalité, c'est un Shôjo hein, et avec pas mal de clichés, mais pour qui aime les romances, c'est toujours très sympathique à voir.

    Je développe...

    Les personnages : les personnages principaux sont donc Misaki et Usui. Je vais pas mentir, les stéréotypes sont là : Elle est jolie, attirante (mais ne s'en rend pas compte), sérieuse, honnête, déléguée, première en tout, mais pour faire face à des problèmes d'argent doit travailler le soir. Usui quant à lui, est le parfait gentleman : Séduisant, perspicace, mystérieux, bon cuisinier, il n'hésitera pas à venir au secours de sa belle bien qu'il passe une bonne partie de son temps à la taquiner (ce qui la fera enrager... et qui nous fera parfois beaucoup rire).
    Il y a pas mal de personnages secondaires intéressants (mention spéciale à Dark Honaka, à la "nièce" de la patronne et aux trois idiots... même s'ils sont un peu lourds à la fin) mais peut-être un peu trop nombreux (les frères Inuyama, l’ami d’enfance…) ce qui fait qu’ils ne sont pas assez approfondis pour un animé aussi long, et c’est dommage...

    L'histoire : Nous assistons tout simplement à l'évolution de sentiments entre nos deux protagonistes, avec des petites intrigues qui s'enchaînent tranquillement au fil des épisodes. On en apprend plus sur nos personnages, tandis que d'autres apparaissent ; le suspens est présent, on veut toujours en savoir plus. Ici je dois mettre un petit moins parce qu'arrivés au bout de l'animé on réalise qu'on ne sait pas grand chose notre cher Usui, et son personnage est en fin de compte trop mystérieux et en devient peu crédible... C'est dommage :/
    Il faut également noter que ça stagne un peu. C'est la bête noire de l'animé : pourquoi 26 épisodes ? Je pense qu'une vingtaine aurait largement suffit, et si vous trouvez que l'histoire est un peu longuette, vous pouvez d'ores et déjà zapper les épisodes 9 et 13 (je me suis franchement demandé à quoi ils servaient…). J’ai beaucoup aimé la fin, comment Misaki accepte enfin ces sentiments et… bon j’arrête sinon je vais spoiler, mais là je mets un plus, même si après l’épisode 6 on espérait que ça irait un peu plus vite !
    Après, question crédibilité, il ne faut pas tout prendre au premier degré, c’est clairement caricaturé, mais c’est ce qui fait que c’est drôle. Bon, l’ami d’enfance amoureux qui revient, c’est un peu gros, mais sinon le reste du temps ça passe très bien.

    Design/chara design : Rien d’exeptionnel, mais c’est joli, les couleurs sont vives, les personnages sont plutôt beaux dans l’ensemble (surtout Usui :3), pas de coiffures extravagantes, d’yeux immenses ou d’énormes poitrines (personnellement, j’ai beaucoup apprécié l’absence d’ecchi que j’ai de plus en plus de mal à supporter). On pourrait dire que les décors sont un peu simples, mais ça ne m’a absolument pas dérangé pour un animé de ce genre, au contraire, on se concentre plus sur les personnages.

    Bande son : Bon de ce côté-là pas grand-chose… L’opening ne m’a pas déplut, mais il ne change pas à la moitié de la série, c’est dommage, à la fin on en à marre et on le zappe ; les endings ne m’ont pas marqué, et les OST, euh… Il y avait des OST ?

    Donc pour résumer…
    Les plus :
    - Des personnages/situations un peu clichés qui caractérisent le Shôjo, et on aime ça ;
    - Une fin très appréciable ;
    - De l’humour ;
    - Usui ;

    Les moins :
    - Un peu trop long ;
    - Personnages trop nombreux qui ne sont pas développés
    - Les clichés c’est mignon, mais peut-être un peu trop là quand même…

    Ca sera donc un 7,5 que j’arrondis au 8 !

    8/10

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     Synopsis :
    Nous voici au lycée de Seika High, établissement de bas étages où les garçons forment 80% des effectifs. C'est dans cet univers très masculin qu'Ayuzawa Misaki, présidente du conseil des élèves, fait régner une discipline militaire. À force de travail et de détermination, ce petit brin de femme a su s'attirer de tous le respect. Belle, énergique, intelligente, Misaki suscite l'admiration parmi les autres filles, qu'elle ne manque jamais de défendre. En revanche, elle répand une terreur sacrée parmi les garçons, qu'elle tient fort peu en estime. C'est particulièrement le cas de son rival masculin, le très calme et respecté Usui Takumi, qui cristallise tous ses griefs. Éternel premier devant Misaki, Usui provoque en plus des océans de larmes en rejetant sans faiblesse les moults prétendantes qui osent se confesser à lui. Ce quotidien n'est qu'une facette de la vie de Misaki. Issue d'une famille pauvre, elle vit dans une maison délabrée, en compagnie de sa mère malade et de sa petite sœur. Pour subvenir à leurs besoins, elle travaille donc à mi-temps comme maid dans un café. Pour ne pas écorner une réputation chèrement acquise, la jeune présidente tient à garder secrète cette double vie. Aussi craint-elle le pire lorsqu'Usui la surprend à son travail. Mais contre toute attente, le jeune garçon révèle un intérêt pour Misaki, qu'il décide de soutenir. Dans l'ombre de la rivalité va naitre une certaine complicité, et peut-être plus... 

     


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