• critique :


    On a pris l’habitude d’avoir d’excellentes animations avec les studios Gonzo et encore une fois c’est une œuvre originale et avec une réalisation superbe qui nous est livrée. NHK ni Yokuso est vraiment un petit joyaux dans son genre.

    L’idée de suivre en détail la vie d’un hikikomori se révèlent bien plus passionnante que ce que l’on aurai pu imaginer. A travers les yeux de Satou, l’auteur va nous montrer diverses situations dramatiques de la vie réelle (tentatives de suicides entre autre) mélangées grâce au côté pathétique du héros avec des scènes humoristiques démentes. C’est le premier animé que je vois où on ne peut s’empêcher de ressentir de la pitié vis-à-vis du personnage principal. En effet, Satou qui reste cloîtrer chez lui toute la journée afin de ne rencontrer personne n’attire pas forcément la sympathie au premier regard. On a quand même du mal à comprendre ce personnage au début de l’animé. Cependant, grâce aux autres protagonistes qui vont tenter de l’aider à sortir de ce style de vie, on va commencer à l’apprécier et surtout à rire avec lui. Il faut le dire, cette série possède une exceptionnelle dose d’humour grâce à ce côté déjanté que Satou et ses compagnons possèdent. Il y a des répliques si dévastatrices qu’elles mériteraient presque d’être cultes.

    Un autre coté intéressant de l’animé est que grâce aux trois autres personnages principaux, d’autres thèmes vont être abordés. On a entre autre Yamazaki, véritable otaku, ami et voisin de Satou qui nous plongera dans le monde des doujins, des cosplays et de la conception de jeux vidéo à caractère ecchi.

    Comme j’en parlais précédemment, apparaissant presque comme un contraste aux thèmes précités à l’instant, celui du suicide qui occupe également une place assez importante. Quand on sait que beaucoup de japonais mettent fin à leur vie, l’animé devient bien plus sérieux à nos yeux. NHK ni Yokuso est traité de manière très réaliste ce qui le rend encore plus passionnant à suivre. L’implication du spectateur dans cet univers est telle que l’on ressent parfaitement la détresse des personnages quand ceux-ci commencent à toucher le fond. L’humour qui apparaît comme par miracle dans ces moments difficiles nous fait alors d’autant plus rire.

    L’évolution des personnages et de leurs situations riche en rebondissement est incroyablement bien construite. Tout s’enchaîne avec beaucoup de fluidité. On apprécie en particulier, cette relation qui devient de plus en plus ambiguë entre Misaki et Satou. Comme par hasard avec ce genre de série si travaillée, on est loin d’avoir une fin bâclée tellement celle-ci est oppressante et transcendante. Elle conclut avec beaucoup de tendresse et d’humour une série qui aura été excellente tout le long.

    NHK ni Yokuso est un animé à voir absolument tellement ses atouts sont nombreux. Son originalité, son humour déjanté, son côté dramatique et toutes ces leçons de vie qui nous sont finalement données, nous permettent de le qualifier sans trop exagérer de chef-d’œuvre. Un conseil, n’attendez plus... Jetez-vous dessus.


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    Tatsuhiro Satô est ce qu'on appelle un "hikikomori", c'est-à-dire un de ces jeunes japonais qui s'enferment chez eux sans jamais sortir, préférant l'isolement total à la vie en société. 
    Voilà donc trois ans que Satô n'est pas sorti de chez lui. Pendant ce temps, il a réfléchi à tous ses échecs et à ses malheurs. Il en est arrivé à la conclusion suivante: tout ça n'est que le résultat d'un complot mené par la chaîne de TV nationale, la NHK (Nihon Hôsô Kyôkai que Satô transforme en Nihon Hikikomori Kyôkai), dont le but serait de générer plein de hikikomori dans la société japonaise...
    Mais Satô veut en finir avec cette conspiration et décide de sortir de sa bulle: il veut trouver un travail. C'est alors qu'il rencontre Misaki, une jeune fille qui veut l'enrôler au sein de son mystérieux "projet"...

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