-
critique de Mayo chiki
critique :
C’est marrant, mais dès le premier épisode certains détails auraient du me mettre la puce à l’oreille… Un personnage masculin basique atteint d’une maladie totalement absurde (la gynophobie, je crois que depuis « Girls Bravo » on ne m’avait pas fait le coup), quelques plans de fan service judicieusement placés, une riche héritière et son majordome sans oublier un secret tellement important qu’on croirait qu’il pourrait changer la face du monde.
Et pourtant au début, j’ai vraiment cru que malgré une qualité passable j’aurais droit à une production sympathique, lorgnant du côté d’un « Hayate no Gotoku » et misant principalement sur l’humour, avec en fond une petite romance un peu naïve. Ca ne partait pas trop mal puisque on sentait très vite qu’entre Konoe et Kinjiro le courant passait plutôt bien et que leur relation évoluait dans le bon sens. N’oublions pas non plus le fait que la demoiselle était obligée se faire passer pour un homme, il ne fallait pas longtemps pour que les rumeurs au sujet de l’homosexualité de ces 2 là apparaissent et que les quiproquos se mettent en place. Bref, les occasions et possibilités de relever un peu le niveau de l’humour et de varier celui-ci ne manquaient pas.
Malheureusement, très vite des rivales firent leur apparition et le traditionnel harem put voir le jour, prêt à tout pour se dévêtir à la moindre occasion (qu’il s’agisse ou non de séduire le jeune homme qui par ailleurs se montre assez fidèle). Bref, à ce niveau-là, le fan service ne prend même plus la peine d’essayer de se justifier derrière une avalanche de sentiments à l’eau de rose. L’objectif est simple il faut vendre au public et tous les moyens sont bons pour ça, à commencer par les classiques : piscine, plage, fête de l’école…
Je ne m’attarderai pas non plus sur certains dialogues mais je crois que c’est à partir d’un certain stade dans le pathétique de ceux-ci que j’ai commencé à me réveiller et à me dire qu’il y avait quelque chose d’avarié dans l’histoire. Le coup du « je t’aime mais restons amis » j’avoue, je ne l’ai pas vu venir et pourtant, ce ne sont pas les indices qui manquaient.
Niveau protagonistes, eh bien très vite on se retrouve en pleine traversée du désert : une demie douzaine de filles et un seul mec, il faut croire que c’est largement suffisant. Le premier épisode introduit bien un ou deux copains et la mère du héros, mais ceux-ci disparaissent rapidement comme happés par une faille spatio-temporelle…
Bref, malgré mon expérience en terme de japanim’ et de productions médiocres, j’ai réagi trop tard et le mal était déjà fait. Du coup, j’ai poussé l’expérience jusqu’au bout et n’en suis pas sorti indemne. Dernier détail, je n’ai toujours pas compris le concept du titre et ce que la mayonnaise pouvait bien signifier, sinon donner une raison supplémentaire d’éviter cette production.4/10
-
Commentaires