critique :

Date a Live

Date a Live c’est le genre de série qui pourrait remettre en cause votre propre existence, car en effet lorsque vous l’avez finie vous vous demanderez : « Est-ce que je ne me noierais pas un peu dans la japanime ces derniers temps ? A moins que j’ai été forcé à terminer cette série ?! Non, je dois en avoir regardé trop d’un coup, ça doit bien être ça ». Ne cherchez pas trop la réponse, elle doit avoir autant de sens que cette série.

Les dessins sans âme alliés à la qualité d’animation next gen et froide que l’on a de nos jours, ça ne peut pas vous toucher à moins que vous n’ayez que faire du respect des personnages qui n’ont pas demandé à naître sous cette forme si vide… Rien de plus à dire, si ce n’est que les personnages ont chacun un design mais que ça n'a pas grand intérêt si c’est pour leur donner des personnalités aussi simplistes, qu’ennuyantes. Quand bien même elles ne vous paraîtraient pas agaçantes au premier abord, vous verrez que la répétition viendra à bout de votre indulgence… Honnêtement, je fais simplement une critique pour montrer à quel point cette série n’a aucun sens. Honnêtement quand on part avec une idée de base aussi simple mais surtout propice à un bon gros délire et bien il faut se lâcher ! Mais non, la série ne va pas jusqu’au bout elle essaye même de faire du background avec ses personnages, auxquels il faut le dire, il est vraiment difficile de s’attacher.
Prenez Seitokai Yakuindomo (où pourtant les personnages sont un temps soit peu développés avec succès alors que la série ne se prend pas au sérieux), ou bien Highschool Of The Dead où le délire est poussé à son maximum et pour des séries qui font passer le temps, c’est plutôt cool ! Si vous enlevez la surdose de ecchi dans ces deux séries, le tout n’a rien d’amusant et ce serait même loin de faire passer le temps, autant regarder The Walking Dead dans ce cas-là !
Après, on peut toujours faire pire ne vous inquiétez pas : au-delà des auteurs qui font débat sur AK, il y en a qui savent défier les limites du possible !
Et bien c'est exactement le cas de cette série, pour synthétiser (si vous n’êtes pas difficile) vous allez lire ma critique, commencer la série, vous dire que ce n’était pas si mal, puis une semaine passée vous vous demanderez de quoi peut bien parler cette série.

Par soucis de conscience, je justifierais le point que j'ose donner pour l'idée de base, même si ça ne vaut pas 0,25...